Le Restaurant Belvedere n’est pas seulement la “scène” où le Chef Exécutif Armando Aristarco exprime, avec un immense talent et une passion vibrante, le répertoire d’un Napolitain revenu dans sa terre natale après de nombreuses expériences, y compris à l’étranger, pour la consacrer et la célébrer.

Le Belvedere est un nœud magnifique qui relie tradition et avenir, passé et lendemain, et qui unit géographiquement tout un territoire – celui de la Côte Amalfitaine – en le cousant de la mer aux montagnes, des collines aux criques, et plus largement, à toute la Campanie. Dans ses plats, la technique n’est ni imposée de façon ostentatoire ni oubliée ; la tradition n’est pas utilisée comme prétexte ou diversion. Les créations d’Armando Aristarco portent ses origines, les enseignements de son père cuisinier, sa curiosité et son désir de se dépasser, d’émerger, et de le faire avec les armes justes : celles du sentiment, autant que du professionnalisme. Aucun artifice, aucune forçature pour provoquer un émerveillement éphémère, mais une cuisine portée par l’âme, par le cœur, par ces souvenirs de ragù mijotant des heures, de dimanches en famille, de chaises rajoutées à table ou de pâtes mêlées bouillonnant avec les légumineuses. Chaque choix, chaque intuition, chaque ingrédient obéit à une volonté précise : émouvoir. Et l’émotion, on le sait, ne s’invente pas.

Ainsi, Nu’ Burdell consacre de façon éclectique, mais toujours familière et reconnaissable, la tradition des pâtes mêlées en lui offrant une touche innovante. Le plat est servi avec un geste théâtral – la main du chef plongeant directement dans l’assiette – où un morceau de mer et de golfe est recréé au fond avec une variété surprenante de poissons crus et cuits. Le “Riso campano” est une redécouverte à la fois historique et géographique, né dans la plaine du Sele, et la philosophie d’Armando, qui choisit des ingrédients de niche mais porteurs d’histoire, lui rend le plus grand respect avec une version où la tomate devient presque albinos et où la saveur se transforme en une expérience inoubliable. Chaque plat relie, rappelle, convoque – et à cet appel répondent les produits de la terre comme ceux de la mer, car la Côte Amalfitaine est la reine enchanteresse de cette dualité. Chaque plat est un souvenir et une fenêtre ouverte sur l’avenir, un conseil venu du passé et une voix qui raconte comment ce passé peut rejoindre demain.

Le Restaurant Belvedere n’est pas seulement l’émotion d’un lieu suspendu entre ciel et mer, caressé par les clairs-obscurs et les rouges des couchers de soleil : c’est une passion en mouvement.

Originaire de Torre del Greco, près de Naples, Armando Aristarco a grandi dans les cuisines aux côtés de son père, chef et mentor. Après ses études, il s’est formé dans de nombreux restaurants en Italie avant de rejoindre l’Hôtel Caruso en tant que demi chef de partie, où il a travaillé jusqu’en 2010. Sa carrière l’a ensuite conduit à Milan, Rome, Bahreïn, Singapour et, plus récemment, Dubaï. Aujourd’hui, Armando est revenu au Caruso, à l’Hôtel Belmond Côte Amalfitaine, là où tout a commencé, pour célébrer la Campanie et ses produits extraordinaires.

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